jeudi 17 décembre 2009, par Stéphane
Quelques impressions.
Jarmush est passé maître dans l’art de filmer ses visions poétiques. Isaach de Bankolé semble être né taillé dans un costard (électrique).
Variations sur « Coffee and cigarettes » (version nomade). Pigeons de « Ghost Dog » de retour le temps d’une scène. Images lancinantes de « Dead man ». Du « Broken flowers », dans la quête qui anime ce personnage taciturne. Comme quoi, on n’est jamais mieux servi que par soi-même côté influences.
Des plans fixes d’une rare pureté. Un travail sur la photo qui fait penser à celui accompli par le mythique Robby Müller sur « Paris, Texas » (par exemple). Une pléiade d’acteurs remarquables de finesse lors de leurs brèves apparitions. Quelques aphorismes un brin surréalistes balancés sans avoir l’air d’y toucher. Un style inimitable.
Bref, du grand Jarmush.