lundi 1er novembre 2010, par Stéphane
Lu un dimanche matin, au boulot, entre 4h30 et 5h30, entre bagnoles et bahuts, dans l’agitation de mes connexions synaptiques. Comme un court traité philosophique sans prétention. Comme un petit manuel pour comprendre qu’il est bon de perpétuellement se remettre en question, de douter, de faire en sorte d’être à l’écoute, de faire preuve d’humilité, en évitant de se laisser parasiter l’esprit par cette foutue « configuration par défaut ».
« La liberté la plus importante nécessite de l’attention, de l’ouverture, de la discipline et la capacité se s’intéresser pour de vrai aux autres, de se sacrifier pour eux, encore et encore, chaque jour, avec une infinité de petits gestes pas très sexy. »
Cette courte phrase qui flotte dans la tête comme un doux mantra : « C’est de l’eau »
Et puis ces quelques pages vierges à la fin, comme une invitation...à prendre des notes, à continuer, à laisser libre cours à ses pensées...
Ce gars-là méritait d’être connu. Il devient indispensable de le lire, sans modération. (Pour information, David Foster Wallace s’est suicidé le 12 septembre 2008, à l’âge de 46 ans.)
Au Diable Vauvert. 9€.