samedi 5 février 2011, par Stéphane
Sosa est un « rapace » (carancho), sorte d’avocat (banni) s’occupant d’accidents de la route, magouillant avec les assurances. Lujàn est médecin urgentiste, s’injectant de quoi tenir le coup. Rencontre en zone de turbulences.
« Carancho », sorte de thriller/love-story (trash) au découpage bien rythmé, à la sauce argentine, baignant dans les lumières nocturnes parfois blafardes, parfois éclatantes des rues de Buenos Aires. Des séquences qui bousculent, remuent, empreintes d’un réalisme troublant. Images lumineuses pour histoire sombre.
(Pas moyen de ne pas penser quelques secondes au « Crash » de Ballard/Cronenberg.)
Pablo Trapero en profite pour dénoncer un système véreux de corruption, de terreur même. Mais ici, rien de manichéen.
Lujàn et Sosa, deux amants électriques à la romance salvatrice ( ?) (Martina Gusman et Ricardo Darin, bouleversants.)
Foncez !