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Voici un livre sensible, touchant, poétique, où s’entremêlent notes et souvenirs.

« Aujourd’hui, j’aimerais simplement chasser le mystère de ma vie, oublier l’incendie sous le mont Blanc, les cendres et tout ce qui s’y rattache. Oui, j’aimerais retrouver la fraîcheur d’un instant à jamais interrompu, un instant éternel, vierge, lavé de tout soupçon. »

Ce 24 mars 1999, Fabio Viscogliosi perd sa mère et son père dans l’incendie du tunnel du Mont Blanc. Ce foutu tunnel dont la gestion laissait à désirer. Accident inéluctable.

« Nous sommes quelques voyageurs, épars, chacun replié dans son propre cosmos. », relève-t-il, assis dans un bus.

Une "apparition" singulière de Borges.

Des références -hétéroclites- : Vila-Matas, Marco Pantani, Kerouac, Groucho Marx, etc.

Et puis, l’évocation de La mort aux trousses, pas dénuée de sens...

Outre l’écriture, F. V. dessine (cf. Ma vie de garçon, chez Attila) et fait de la musique (Spazio, Fenomeno).

Stock. 16€50.