vendredi 21 août 2015, par Stéphane
“Si rien n’est plus raffiné que la technique de la propagande moderne, rien n’est plus grossier que le contenu de ses assertions, qui révèlent un mépris absolu et total de la vérité. Et même de la simple vraisemblance. Mépris qui n’est égalé que par celui – qu’il implique – des facultés mentales de ceux à qui elle s’adresse.”
(L’historien de la philosophie et des sciences Alexandre Koyré, exilé à New York pendant la Seconde Guerre mondiale, a publié en 1944 ces réflexions d’une lucidité et d’une clarté exemplaires sur le mensonge politique, constitutif des régimes totalitaires, et l’usage de la propagande. Allia)