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(RE)DÉCOUVRONS UN AUTEUR : JACK LONDON.

vendredi 11 avril 2008, par Stéphane


Jack LONDON, ce n’est pas uniquement « L’appel de la forêt » ou « Croc-blanc ». Jack LONDON, c’est aussi un éclairage lucide sur l’état de la société : la société du début du siècle dernier et, par transparence, la société contemporaine.

Quelques livres sont là pour en témoigner : « Le Talon de fer », roman d’anticipation politique, écrit en 1908. « Martin Eden », (son alter ego) un écrivain de l’abîme qui s’amourache d’une bourgeoise. « Le peuple d’en bas ».

Pour illustrer en partie tout cela, voici un passage tiré de la préface rédigée par Jack LONDON pour son livre « Le peuple d’en bas »* (1902), qui ne manquera pas de nous interroger sur la conjoncture sociale (notamment) plutôt alarmante :

[Mr. Justin McCarthy, dans un article publié dans le New York Independent en janvier 1903, décrit ainsi brièvement la situation :

« Les asiles ne sont pas assez grands pour recevoir les foules de chômeurs qui viennent quotidiennement frapper à leurs portes, et demandent qu’on leur donne un toit et de quoi se nourrir. Toutes les institutions charitables sont débordées – elles ont épuisé leurs ressources en ravitaillant les habitants affamés des caves, des greniers, des rues et des ruelles de Londres. Les succursales de l’Armée du Salut, dans les différents quartiers, sont assiégés par la horde des sans-emploi et des affamés, et n’ont même plus de quoi leur procurer le moindre abri et le moindre secours. »]

* Phébus libretto. Quatrième de couverture : 1902. London, déguisé en clochard, se perd pendant trois mois dans les bas-fonds de Londres, et en rapporte ce témoignage terrifiant. Loin des avenues de l’aventure, mais au plus près des réalités d’un siècle qui, décidément, commençait sous de bien sinistres couleurs.


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