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Mais que fait Olivier Rolin ?

lundi 31 janvier 2011, par Isabelle


Réponse : il n’a pas l’air de s’ennuyer... Quelques nouvelles toutes fraîches "en exclu" comme ils disent dans les salles de presse :

en mars, chez Verdier (longue vie à Verdier, vive Verdier), sortira "Bric et Broc" d’Olivier Rolin. Un recueil de textes, articles et conférences autour de la littérature comprenant quelques inédits, dont un texte sur l’Illiade.

Puis, aux éditions Inculte (superbes maquettes, sujets passionnants, il faut toujours regarder ce que publient les éditions Inculte), un opus sobrement intitulé : "Sibérie" qui réunira trois textes écrits à l’occasion du Transsibérien des écrivains, mais aussi quatre autres, "dont trois qui devaient paraître en série dans Le Monde en septembre 2001 et qui, pour une raison que les plus perspicaces devineront, ont été, à l’époque, déprogrammés..." dixit O.Rolin.

Réflexion sur la littérature côté Verdier, sur le voyage côté Inculte, qui nous aideront à patienter en attendant le prochain roman...

Enfin, du 22 au 25 septembre, c’est à Guéret qu’Olivier Rolin prendra ses quartiers : il sera en effet l’Invité d’Honneur des Rencontres de Chaminadour après Pierre Michon, Jean Echenoz et Pascal Quignard (je ne cite que les écrivains vivants, il y eut aussi Marcel Jouhandeau, évidemment, et Julien Gracq). Il devra donc défiler dimanche derrière le bœuf gras, sous les banderoles des manifestants littéraires, au son de la fanfare. Je ne résiste pas au plaisir de remettre ici une photo de Hugues Bachelot, organisateur des Rencontres, lors du défilé avec Jean Echenoz derrière lequel Christine criait : "libérez Échenoz !"

huguesbachelot

2 Messages de forum

  • Mais que fait Olivier Rolin ?

    3 février 2011 21:38
    A la question d’Isabelle, je peux aussi répondre : il vient d’éditer un drôle de truc en forme de livre : Ward de Frédéric Werst, un premier roman, dont on pourrait penser qu’il est le roman d’une vie, mais dont le sous titre : Ier-IIe siècle, laisse entrevoir une suite. Soit un livre, donc, mais ce pourrait tout aussi bien être une malle dans laquelle on découvrirait différents témoignages d’une civilisation oubliée, ou encore le résultat de fouilles qui auraient mis à nu une ville (tiens on pense à Méroé), un royaume, un continent. Cet espace géographique que l’on appréhende à partir d’une cartographie précise, cet espace temps qu’on mesure au travers de chroniques familiales, divines, guerrières, sont d’abord et avant tout traversés par une langue : le wardwesân. Cette langue est mise au service de corpus de textes religieux, philosophiques, poétiques, de droit, de médecine, d’écoles de pensées diverses et même secrètes, bref tout ce qui fonde une société, sa constitution, sa culture. Et on l’apprivoise petit à petit cette langue, car le livre, puisqu’il faut bien l’appeler comme ça vu le format, est bi-lingue. Oui, oui ! Mais je vous rassure, pour s’y retrouver, on a un lexique (wardesân-français) et un précis complet de grammaire wardesân, car les règles sont assez complexes. Pour saisir les nuances de la langue classique qui se divise en langue de cour et langue du clergé, on se réfère aux nombreuses notes de bas de page. Et si l’on veut parfaire son wardesân, on peut apprendre les conjugaisons et les déclinaisons. Bref, c’est tout un monde que l’on découvre dans ces quelques 350 pages dont la sagesse devrait guider nos contemporains. Qu’est ce que la pensée ? C’est le rire de qui voit comme une comédie tout ce que s’imaginent, pour ne pas voir la mort, les hommes qui s’imaginent être plus forts que la mort. Brigitte

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