31 mai 2015, par Brigitte
"...éprouvant à nouveau que le plus sûr moyen de se donner l’illusion d’être un laissé-pour-compte, un moins que rien, c’est encore de marcher seul sur le bas- côté non aménagé d’une route à grande circulation, si possible aux Etats Unis, et de préférence à la tombée de la nuit."
Avec Savannah, Jean Rolin nous invite une fois de plus à parcourir à pied, en Greyhound, en taxi, des lieux improbables du fin fond de l’Amérique. Avec la méticulosité descriptive qu’on lui connaît, mais poussée là à son (...)