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Leurs vies éclatantes, Grégoire Polet

mercredi 6 février 2008, par Isabelle


Cela a commencé comme ça, par une phrase dans un mail d’Hervé : "Un livre pour finir ’leurs vies éclatantes ’ de Gregoire Polet ,un petit gars découvert en allant voir Olivier à Villelaure : leger ,érudit , parfaitement tissé et nous décrivant le quartier de St Sulpice comme si on y était." Alors je suis allée voir. A cause du léger et de la place Saint-Sulpice que je pratique souvent pour en avoir connu l’un des habitants. Pourtant, la bande rouge autour du livre avait tout pour me faire fuir : "une semaine sur la terre", on n’y croit pas un instant, on pense forcément au pari fou de l’Invention du Monde qui n’épuisait pas une journée et on flaire l’arnaque. Bref, oubliez la bande annonce. Ce n’est pas un livre qui marque c’est un livre qui plait, un de ceux sur lesquels on est heureux de tomber quand on est en manque d’énergie et d’optimisme, quand on a envie de fiction mais aussi d’idées pour se nourrir la tête. Bien que Pollet soit belge, je crois, rien de plus français que se livre-là : élégant, virevoltant, avec un sens de la répartie, de la petite phrase juste, un livre d’archer, dont aimerait connaître tous les personnages en sachant qu’ils sont justes un peu trop parfaits pour être vrais. Mais c’est si bon quand on est encore sur le manège.

3 Messages de forum

  • Vu que je suis en manque cruel d’optimisme -et ce depuis ma venue au monde- je ne vais probablement pas hésiter à suivre ton conseil, Isabelle. Bises. stef
  • Leurs vies éclatantes, Grégoire Polet

    22 février 2008 12:54
    Un livre Kaleïdoscopique dans lequel on se sent toujours bien .voyagez dans Paris et ailleurs avec cet auteur wallon . Hervé
  • Leurs vies éclatantes, Grégoire Polet

    10 avril 2008 07:29, par Brigitte
    C’est vrai qu’on les aime bien tous ces parisiens qui se croisent autour de l’église St Eustache, toutes ces femmes au bord de la crise de nerf, c’est vrai aussi qu’il y a un mouvement orbital comme dans l’Invention du monde, c’est vrai que ce livre est très lourd (au poids) mais qu’on n’a pas envie de le lâcher, c’est vrai qu’on est un peu triste quand les personnages viennent nous saluer un par un à la fin, comme au théâtre , et on se lève alors du fauteuil à regret puisque les lumières se sont rallumées... Brigitte

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