TRAFIC DE LECTURES

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Errances.

mercredi 15 août 2012, par Stéphane


Bon. Sommes le 15. Et alors ? Quoi de plus ?! Hier nous étions le 14, demain nous serons le 16. L’actualité sera malheureusement toujours aussi brûlante et désespérante...

Cambourakis édite de merveilleuses BD mais aussi de la bonne littérature. Ce Sale temps pour les braves en est le plus pur exemple.

« Il frémit de colère, pas parce que la société ne lui donnait pas l’argent dont il avait besoin ni parce qu’il s’en voulait de refuser de travailler, mais il en voulait à sa situation, au simple fait d’exister. »

Des gamins en perdition -Jack, Billy, dont on suit les itinéraires pour le moins chaotiques-, mais toujours en quête d’une source, d’une énergie salvatrice, bonne ou mauvaise, peu importe en somme (tout semblait joué d’avance, probablement même in utero...).

« Il y avait pire que d’être dans la dèche, mais là tout de suite, Jack Levitt ne voyait pas quoi. »

Sans pour autant chercher à s’extirper des multiples turpitudes du quotidien, mais plutôt en tentant de s’en accommoder de la moins pire des manières, ils remplissent leur existence à toute blinde. Et tout ou presque va y passer...

Quant à Don Carpenter -qui mettra fin à ses jours en 1995- :

« Je suis athée, je ne pense pas du tout que l’univers soit régi par la moindre superstructure morale. Je considère que mes écrits sont optimistes en ce sens que, dans le temps qui leur est imparti et que je définis, mes personnages vivent des émotions d’une grande intensité. Je crois profondément qu’il ne faut pas chercher plus loin. Au-delà de ça, il n’y a rien. »

Bonne(s) lecture(s) à toutes et à tous !!!

Sale temps pour les braves. Cambourakis. 23€.

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