Des "nouvelles" du Japon.

Deux textes relativement courts qui permettent cependant au lecteur de s’immiscer au coeur de la société japonaise, par le biais d’une incursion dans le monde du travail, le tout raconté dans une langue résolument moderne.

Dans la première nouvelle, une jeune femme (à qui on veut fiancer un homme aux manières assez cavalières) ne retrouve pas de travail et s’en moque un peu, préférant vivre au jour le jour, dans une relative insouciance et boire des yuwari dans un bistrot du coin, même si cela a tendance à quelque peu bouleverser les "coutumes".

« J’aurais avantage à me faire garder ma bouteille mais comme je n’ai pas envie d’utiliser mes allocs à financer ma prochaine déglingue, je paie au verre. J’en offre un en passant au patron. La figure longue comme un jour sans pain, nous trinquons à voix basse : Santé. »

La seconde nouvelle parle d’amitié entre une femme et un homme, dans un univers où la concurrence est malheureusement quotidienne. Malgré tout, les deux protagonistes du texte se vouent une amitié sans limite qu’ils revêtent d’un accord singulier.

À découvrir.

Éditions Philippe Picquier. 13 euros.